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|VENT D’INQUIÉTUDE AUTOUR DU COMMERCE MONDIAL À WALL STREET

La bourse de New York a de nouveau plongé ce lundi en raison des incertitudes sur la Chine et des tensions à Hong Kong. Plusieurs grandes banques craignent une récession d’ici 2020.
La bourse de New York s’inquiète de la géopolitique mondiale. Elle a terminé en nette baisse ce lundi, fragilisée par les inquiétudes croissantes sur l’économie mondiale alors que la Chine fait désormais face à la guerre commerciale avec les Etats-Unis et à des tensions à Hong Kong. Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a perdu 1,49% à 25.896,44 points. Le Nasdaq a reculé de 1,20% à 7.863,41 points et l’indice élargi S&P 500 de 1,23%, à 2.882,69 points.
Après plusieurs séances chahutées la semaine dernière, ce nouveau plongeon « est causé par un regain d’incertitudes sur la situation en Chine, qui doit maintenant mener deux combats de front, la guerre commerciale avec les Etats-Unis et les protestations à Hong Kong », avance Adam Sarhan de 50 Park Investment. « Cela complique grandement la situation », a-t-il ajouté.
Un récession d’ici 2020 ?
Hong Kong est plongé depuis début juin dans sa plus grave crise politique depuis la rétrocession du territoire par Londres à la Chine en 1997. L’aéroport a pris, ce lundi, la décision rarissime d’annuler tous ses vols après que des milliers de manifestants pro-démocratie ont envahi le hall des arrivées, tandis que Pékin musclait son discours, disant voir dans leur mouvement « des signes de terrorisme ». « Le marché s’inquiète des possibles ramifications de difficultés chinoises sur l’économie mondiale », estime M. Sarhan.
Reflet de ces inquiétudes, le taux de la dette à 10 ans des Etats-Unis s’est de nouveau effondré lundi, à 1,641% contre 1,745% vendredi soir, signe d’une forte demande pour cet actif considéré comme une valeur sûre. Dans ce contexte, « plusieurs grandes banques ont modifié leurs anticipations (…) et ont révisé à la hausse le risque d’une récession d’ici l’élection présidentielle de 2020 » aux Etats-Unis, souligne M. Sarhan. « Cela change vraiment la dynamique sur les marchés », s’inquiète-t-il.
Le revers du président libéral sortant Mauricio Macri à des élections primaires en Argentine a aussi retenu l’attention des investisseurs, la Bourse de la troisième économie d’Amérique latine s’effondrant de 37,93% à la clôture.
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